CPQ et Commerce
le grand amour !
Depuis Avril 2023, il ne se passe pas un CSE sans que le sujet « CPQ » soit évoqué et force est de constater que, 6 mois après son lancement, le sujet est encore sensible. Ainsi, lors du CSE d’octobre, la Direction Commerciale n’a pas manqué de défendre son bébé devant les élus. Notre nouveau directeur DP&S a affirmé avec force que « CPQ n’était pas le problème » ! Mieux encore, pour lui, « CPQ va bien, fonctionne, marche et est opérationnel » ! Si l’on considère que tout fonctionne à partir du moment où, lorsqu’on rentre son « username » et son mot de passe, on arrive à accéder à l’outil et à ses opportunités… alors oui ! CPQ est opérationnel ! Bien sûr, on ne parlera pas de l’ergonomie et du fait qu’il ne soit pas RGPD, obligeant les utilisateurs à jongler, pour le dépôt des documents contractuels, entre CPQ et… Therefore !
Nous aurons, au moins, la satisfaction d’entendre que CPQ n’est pas encore totalement performant et que le fait d’avoir été le dernier pays à passer sous UNITY ne nous a pas permis de bénéficier du vécu des autres filiales européennes (comme on s’est plu à nous le faire croire…). Ainsi, c’est quotidiennement que les différentes parties prenantes se réunissent pour tenter de régler, au cas par cas, les problèmes rencontrés dans CPQ. Mais au-delà de l’outil, c’est surtout les datas qui y ont été injectées qui posent question car, in fine, CPQ n’est qu’un contenant dans lequel on a déposé les données issues d’Oracle… pour le résultat que l’on connait : des adresses erronées, des machines « fantômes », des contrats SAV jamais mis en place… bref, des années d’errance au sein de Business Ops qui, avec UNITY, remontent à la surface et génèrent les difficultés actuelles.
Dès le début de l’information-consultation du CSE à propos de ce projet, vos élus CGT avaient fait part de leurs craintes, et ce malgré les « belles histoires » racontées par la Direction. Force est de constater que, une fois de plus, après PEGASE, SIEBEL…, les mêmes causes créent les mêmes effets ! C’est cette capacité à mettre « la charrue avant les bœufs » qui nous amène à ce que nous vivons depuis des mois ! Des process « pas secs », des équipes en sous effectifs et pas encore opérationnelles, des données erronées dans l’outil… et, malgré, tout, une Direction qui décide d’appuyer sur le bouton… pour le résultat que l’on connait !
A l’heure où se profile la fin d’année commerciale, mais surtout la fin du paiement des commissions à la validation de la cellule « Contrôle » Support Commerce, vos élus CGT ne manqueront pas de réclamer, au moins sur le 1er semestre 2024, le maintien de cette action commerciale car long sera encore le chemin pour enfin disposer d’un outil stable, totalement fonctionnel et des équipes enfin efficientes.